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blog du livre Anne Perry-Bouquet 'l'ogre aux dents de lait'

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28 novembre 2011

Anne Perry-Bouquet a dédicacé son nouveau livre

 bienvenu

 

 

1 bienvenu ogre 

 

 

 

Anne Perry-Bouquet a dédicacé son nouveau livre

"l'ogre aux dents de lait"

à la librairie Stanilas à Lunéville

le samedi 29 octobre

 

vous êtes intéressés par ce livre

rendez-vous chez votre libraire ou

commandez-le aux : editions_Gerard_Louis

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28 novembre 2011

Anne Perry-Bouquet

photo APBAprès une licence de philosophie, Anne Perry-Bouquet tiendra, en parallèle,

un poste de Professeur de Lettre et une plume.

Son métier la mènera à Lunéville et sa plume au prix Veillon pour son premier roman :

"Un petit cheval et une voiture" (Galimard).

Anne Perry-Bouquet a semé sur sa carrière d'enseignante des romans, des nouvelles,

des pièces de théâtre et des fictions radiophoniques.

Elle sème aujourd'hui, sur son statut de retraité, des personnages romanesques ou décalés

comme le peintre pose des touches de couleurs sur la toile.

 

 

28 novembre 2011

extraits

 

 

 

   ex coté décex acte 5

 

 dessin 1

 

 

 

 

dessin 2

 

Victoire avait su que ces détails seraient intraitables

qu'elle circulerait dans la vie sans réussir à les effacer.

Ils font maintenant partie d'un tatouage de l'âme,

avec bien des souvenirs qu'a frôlés Antonio, mais qu'elle a retenu à temps.

Elle a parlé de LULU, oui, de Knut, bien sûr,

mais c'était moulinetté fin, comme un potage pour nourisson.

Elle a parlé de son propre père, un ébéniste de qualité,

de sa mère, qui savait tout faire.

Rien que cette façon de les décrire tord le ventre, les annule.

Depuis qu'ils sont morts, lui du coeur,

elle, de la longue maladie,

elle ne rencontre rien d'eux. Rien d'entier.

Rien de cette vie vivante qu'elle gaspillait quand ils vivaient.

Alors elle dit :"Mon père, ébéniste, premier ouvrier de France"

comme les turfistes disent : "casaque verte, toque rouge".

Apparemment Antonio s'en contente.

Parfois elle sent monter sa mère, en elle.

Un geste perdu la parcourt, qui la suffoque.

Ou alors son propre nom"Victoire" résonne dans sa poitrine, et c'est,

intérieure,

la voix de son père qui se décroche de la nuit.

Comment partager ces choses?

Pourtant Antonio dit volontier : Echanger nos enfances,

c'est ça, notre amour.

Elle pense : oui, mais celui qui a moins de mots

à l'air d'voir moins d'enfance.

 

 

 dessin 4 

ex palmyre

 

 

dessin 3

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